Bonjour à toutes et à tous,
Comme promis, voici mon article-photos sur l'exposition "Génération 40" du Centre Historique de la Résistance et de la Déportation (CHRD) à Lyon. (Dont j'ai retracé l'historique du musée dans mon article précédent.)
Je voulais faire cet article comme un reportage-photos de cette exposition tant les objets, ponctués de témoignages, sont touchants, de cette jeunesse prise dans la tourmente de l'Occupation des années noires entre 1940 et 1945.
Lorsque les Allemands envahissent la France en mai 1940 c'est une bataille qui s'engage pour les ralentir, cependant la wehrmacht avance inexorablement, ce sont des millions de personnes qui partent en exil vers le sud de la France : c'est l'Exode. Les conflits dureront jusqu'en juin 1940 où la France capitule.
Voici la carte d'identité de Marie-Thérèse Hélène, elle habitait au Creusot et était étudiante ; elle confiait dans sa lettre (exposée à côté) qu'elle devait se replier vers le sud car le Creusot (Bourgogne, Saône-et-Loire) est bombardé par les Allemands et qu'elle s'inquiétait sur le suivi de sa scolarité.
Voici un autre témoignage datant du 1er juin 1940 :
"(..) Maman, qui vient de rentrer, m'apprend que les Boches ont bombardé Givors, Saint-Rambert-d'Albon et qu'il y a déjà beaucoup de morts. Je pense que cette nuit on va y avoir droit nous aussi. Peut-être que c'est bientôt moi qui vais recevoir une bombe sur le rikiki. ça m'embêterait quand même un peu de mourir comme ça, bêtement à quinze ans. Quitte à mourir, j'aime mieux mourir bravement en soldat et pour une cause noble pour laquelle j'aurais fait de ma propre volonté le sacrifice de ma vie."
Après la défaite de 1940, le gouvernement s'installe à Vichy et instaure un régime de collaboration avec l'occupant allemand ; c'est la vie quotidienne des Français qui va changer du tout au tout, notamment pour les jeunes, les "J3". A partir du 29 février 1940, le régime classe la population par catégorie :
Sur cette photo et la suivante, nous pouvons voir des tickets de rationnements (photo suivante, collection permanente), comme pour le pain destiné aux "J3" (photo précédente). Cette catégorisation de la population et des jeunes permet les rationnements.
Sur cette photo, on peut voir un uniforme de Chantier de la jeunesse, cette organisation permettait d'encadrer, militairement, les jeunes à travers une sorte de service militaire.
I- 1940 : L'avancé des Allemands et l'Exode
Lorsque les Allemands envahissent la France en mai 1940 c'est une bataille qui s'engage pour les ralentir, cependant la wehrmacht avance inexorablement, ce sont des millions de personnes qui partent en exil vers le sud de la France : c'est l'Exode. Les conflits dureront jusqu'en juin 1940 où la France capitule.
Voici la carte d'identité de Marie-Thérèse Hélène, elle habitait au Creusot et était étudiante ; elle confiait dans sa lettre (exposée à côté) qu'elle devait se replier vers le sud car le Creusot (Bourgogne, Saône-et-Loire) est bombardé par les Allemands et qu'elle s'inquiétait sur le suivi de sa scolarité.
Voici un autre témoignage datant du 1er juin 1940 :
"(..) Maman, qui vient de rentrer, m'apprend que les Boches ont bombardé Givors, Saint-Rambert-d'Albon et qu'il y a déjà beaucoup de morts. Je pense que cette nuit on va y avoir droit nous aussi. Peut-être que c'est bientôt moi qui vais recevoir une bombe sur le rikiki. ça m'embêterait quand même un peu de mourir comme ça, bêtement à quinze ans. Quitte à mourir, j'aime mieux mourir bravement en soldat et pour une cause noble pour laquelle j'aurais fait de ma propre volonté le sacrifice de ma vie."
Après la défaite de 1940, le gouvernement s'installe à Vichy et instaure un régime de collaboration avec l'occupant allemand ; c'est la vie quotidienne des Français qui va changer du tout au tout, notamment pour les jeunes, les "J3". A partir du 29 février 1940, le régime classe la population par catégorie :
- E (enfants de moins de 3 ans)
- J (enfants et adolescents)
- A (adultes)
- T (travailleurs de force)
- C (travailleurs agricoles)
- V (personnes âgées)
Sur cette photo et la suivante, nous pouvons voir des tickets de rationnements (photo suivante, collection permanente), comme pour le pain destiné aux "J3" (photo précédente). Cette catégorisation de la population et des jeunes permet les rationnements.
II- La jeunesse sous le régime de Vichy
La jeunesse va devenir le fer de lance du régime de Vichy et toute une propagande ainsi que des institutions vont être crées afin de guider les jeunes dans ce tourment de l'occupation, non sans intérêt de la part du gouvernement.
Après la défaite de 1940, les nombreux bombardements et les prisonniers français en Allemagne, la France doit se reconstruire, que ce soit dans la reconstruction des édifices, dans les industries ou encore dans les champs. Ainsi le maréchal Pétain, veut, comme l'indique ce tract de propagande "Donner à la Jeunesse Française place et rang dans la reconstruction et la rénovation nationale" - "Cette reconstruction c'est avec vous que je veut la faire"
Le régime de Vichy veut également redonner un cadre à l'éducation de la jeunesse par le biais de différentes institutions comme : les Compagnons de France, le Sport ou encore les Chantiers de la jeunesse, qui est un substitut du service militaire abolit par l'armistice de 1940. De plus, un secrétariat d'état à la jeunesse est créé le 6 septembre 1940.
Sur cette photo, on peut voir un uniforme de Chantier de la jeunesse, cette organisation permettait d'encadrer, militairement, les jeunes à travers une sorte de service militaire.
Sur ces panneaux de bois, on peut lire la devise du régime de Vichy pour qui la France devra se reconstruire par : le Travail, la Famille et la Patrie.
Pour rendre compte du lien entre les jeunes et Vichy, je vous joins ce témoignage lors de la visite du maréchal Pétain à Lyon le 18 novembre 1940 :
"Aujourd'hui, Philippe Pétain est venu à Lyon. Il y avait des affiches absolument partout. Les scouts étaient chargés du service d'ordre, il fallait faire la chaîne et nous avons vu passer les gosses des écoles qui brandissaient tous des drapeaux tricolores et ensuite le lycée du Parc. J'ai vu les taupins, les cornichons, les flottards et les khâgneux. Ils étaient tous OBLIGéS de venir et j'en connaissais beaucoup qui sont des camarades de Jean."
Cependant les jeunes de 1940-45 avaient, comme ceux d'aujourd'hui, des loisirs comme le montre ces photos où l'on peut voir un certain nombre de livres, des photos de vacances entre amis et un certain nombre de documents officiels comme le permis de conduire !
Cependant, les loisirs vont être de courtes durées ; en effet, entre 1942 et 1943, le régime de Vichy, de son plein gré, par ses propres lois étatiques et non par une ordonnance allemande, met en place le Service du Travail Obligatoire, appelé aussi STO.
Sur ces photos, on peut voir des tracts du régime de Vichy sur les "bienfaits" de travailler en Allemagne, en dessous en revanche, on peut voir une affiche de "Convocation" qui était collée dans les rues, afin de prévenir les jeunes de leurs STO.
Ce STO permet de remplacer la main-d'oeuvre en Allemagne qui diminue à cause l’augmentation de l'engagement militaire pour le front de l'Est. Cependant, les jeunes français sont contraints de travailler dans de dures conditions et en gardent un mauvais souvenir comme le représente ce dessin.
Mais tous les jeunes ne partent pas pour le STO, certains le fuient et rentrent dans les maquis et dans la Résistance.
Pour rendre compte du lien entre les jeunes et Vichy, je vous joins ce témoignage lors de la visite du maréchal Pétain à Lyon le 18 novembre 1940 :
"Aujourd'hui, Philippe Pétain est venu à Lyon. Il y avait des affiches absolument partout. Les scouts étaient chargés du service d'ordre, il fallait faire la chaîne et nous avons vu passer les gosses des écoles qui brandissaient tous des drapeaux tricolores et ensuite le lycée du Parc. J'ai vu les taupins, les cornichons, les flottards et les khâgneux. Ils étaient tous OBLIGéS de venir et j'en connaissais beaucoup qui sont des camarades de Jean."
Cependant les jeunes de 1940-45 avaient, comme ceux d'aujourd'hui, des loisirs comme le montre ces photos où l'on peut voir un certain nombre de livres, des photos de vacances entre amis et un certain nombre de documents officiels comme le permis de conduire !
Cependant, les loisirs vont être de courtes durées ; en effet, entre 1942 et 1943, le régime de Vichy, de son plein gré, par ses propres lois étatiques et non par une ordonnance allemande, met en place le Service du Travail Obligatoire, appelé aussi STO.
Sur ces photos, on peut voir des tracts du régime de Vichy sur les "bienfaits" de travailler en Allemagne, en dessous en revanche, on peut voir une affiche de "Convocation" qui était collée dans les rues, afin de prévenir les jeunes de leurs STO.
Ce STO permet de remplacer la main-d'oeuvre en Allemagne qui diminue à cause l’augmentation de l'engagement militaire pour le front de l'Est. Cependant, les jeunes français sont contraints de travailler dans de dures conditions et en gardent un mauvais souvenir comme le représente ce dessin.
Mais tous les jeunes ne partent pas pour le STO, certains le fuient et rentrent dans les maquis et dans la Résistance.
III- L'engagement dans la Résistance
Comme le titre cette Une de Libération du 1er mars 1943 "La Jeunesse française répond : Merde" au STO ; de ce fait de nombreux jeunes s'engagent dans la résistance.
Cependant, comme toutes sorties scolaires, parfois il faut l'autorisation des parents pour s'engager dans un réseau de résistance, ce qui m'a à la fois touché et fait sourire.
Les photos suivantes montrent divers objets ayant été utilisés par les jeunes résistants ainsi que quelques photos.
Sur ces deux photos, nous pouvons voir cinq résistants accueillis par Winston Churchill et sa femme à Londres ; en dessous, un jeune maquisard armé d'une mitraillette Sten Mark issue des largages alliés pour la Résistance.
Ces photos présentent un lance-tract et un exemple des nombreux papillons qui existaient. Ici, le tract demande l'occupation d'une salle à Lyon pour empêcher la tenue d'un concert de la part de la wehrmacht. il n'y a pas de grandes ou de petites actions, il y a juste la Résistance par tous les moyens.
Sur ces photos on peut voir un pistolet et une fausse carte d'identité utilisée par le résistant Ezer "Gilles" Najman. Né en 1921 en Pologne, il s'engage dans la résistance lyonnaise dès 1941 et en 1942 rejoint le groupe de combattants juifs qui s'occupe de la propagande et des sabotages des lignes de tramways ; puis il s'engage dans le bataillon Franc-Tireurs-Partisans Main-d'oeuvre immigrée (FTP-MOI) "Carmagnole" dès 1943. Ainsi, Ezer rentre en clandestinité sous le nom de "Gilles Rigault" ; le 12 décembre 1943, vêtu d'un uniforme allemand, il fait partit du groupe qui exécute Jacques Faure-Pinguely, chef de la Section Spéciale qui fit guillotiner des résistants dont Simon Fryd du bataillon "Carmagnole" alors qu'il n'avait que 19 ans.
Divers effets personnels d'un résistant dont une photo de groupe
Enfin sur cette photo, on peut voir le registre des résistants du maquis "Camille" implanté dans le Morvan (Bourgogne).
Parfois, les jeunes s’engageaient aussi dans la Croix rouge comme Simone.
Cependant s'opposer à l'occupant ou au régime n'est pas sans conséquence ...
Jeannine Lejard est une dijonnaise née en 1927 qui s'engage, comme son père, dans les jeunesses communistes et rejoint le Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France, où elle devient un agent de liaison inter-régional entre Paris, Reims Troyes et Dijon, puis entre Paris et Bordeaux où elle est arrêtée avec son responsable, à Paris, en juin 1944. Elle est transférée à la prison de Bordeaux puis déportée à Dachau puis à Ravensbrück où elle meurt, à 18 ans, le 15 avril 1945. Sur cette photo on peut voir son ourson et son portrait sur son lit de mort réalisé par Aat Breur-Hibma ; une artiste néerlandaise détenue aussi à Ravensbrück.
Portrait et ceinture de Joseph Chwalsky ; née en 1925, avec sa mère, il participe aux actions du réseau POWN MONICA (réseau de résistance polonaise en France) à Roche-La-Molière dans la Loire. Dans leur ferme située à l'écart du quartier des mineurs de Beaulieu, ils cachent des polonais chargés de la "radio". Repérés ou dénoncés, Joseph et deux voisins étrangers à l'affaire sont arrêtés par la Gestapo le 26 avril 1944, transférés au siège de la Gestapo de Saint-Etienne puis envoyés à la prison de Montluc à Lyon. le 16 juin 1944, il est extrait de sa cellule et emmené avec 27 autres prisonniers, dont l'historien Marc Bloch, à Saint-Didier-du-Formans, dans l'Ain, où ils seront tous fusillés. La ceinture est le témoin des 53 jours de détentions du jeune Joseph Chwalsky.
Cependant, comme toutes sorties scolaires, parfois il faut l'autorisation des parents pour s'engager dans un réseau de résistance, ce qui m'a à la fois touché et fait sourire.
Les photos suivantes montrent divers objets ayant été utilisés par les jeunes résistants ainsi que quelques photos.
Sur ces deux photos, nous pouvons voir cinq résistants accueillis par Winston Churchill et sa femme à Londres ; en dessous, un jeune maquisard armé d'une mitraillette Sten Mark issue des largages alliés pour la Résistance.
Ces photos présentent un lance-tract et un exemple des nombreux papillons qui existaient. Ici, le tract demande l'occupation d'une salle à Lyon pour empêcher la tenue d'un concert de la part de la wehrmacht. il n'y a pas de grandes ou de petites actions, il y a juste la Résistance par tous les moyens.
Sur ces photos on peut voir un pistolet et une fausse carte d'identité utilisée par le résistant Ezer "Gilles" Najman. Né en 1921 en Pologne, il s'engage dans la résistance lyonnaise dès 1941 et en 1942 rejoint le groupe de combattants juifs qui s'occupe de la propagande et des sabotages des lignes de tramways ; puis il s'engage dans le bataillon Franc-Tireurs-Partisans Main-d'oeuvre immigrée (FTP-MOI) "Carmagnole" dès 1943. Ainsi, Ezer rentre en clandestinité sous le nom de "Gilles Rigault" ; le 12 décembre 1943, vêtu d'un uniforme allemand, il fait partit du groupe qui exécute Jacques Faure-Pinguely, chef de la Section Spéciale qui fit guillotiner des résistants dont Simon Fryd du bataillon "Carmagnole" alors qu'il n'avait que 19 ans.
Divers effets personnels d'un résistant dont une photo de groupe
Enfin sur cette photo, on peut voir le registre des résistants du maquis "Camille" implanté dans le Morvan (Bourgogne).
Parfois, les jeunes s’engageaient aussi dans la Croix rouge comme Simone.
Cependant s'opposer à l'occupant ou au régime n'est pas sans conséquence ...
IV- Répressions et déportations des jeunes
Dans cette partie, je ne parlerai pas beaucoup tant les objets présentés sont les témoins de cette période sombre, résister c'est prendre le risque de mourir, être juif, étranger ou avoir un avis défavorable au régime c'est être déporté.
Différentes lettres de fusillés, les derniers mots face à une mort inévitable, des mots d'amour et de courage, adressés souvent à la famille ou à des amis.
je joins cette annonce de Maurice Schumann à la BBC, le 9 décembre 1943 : "Rappelez-vous ces deux noms : Henri Fertet et Marcel Reddet. Ils avaient 16 ans [Vous entendez bien : 16 ans ] quand, le 16 septembre dernier, ils furent abattus [...]"
Ci-dessous, une lettre que vous pouvez lire, ces mots m'ont particulièrement ému.
Par ailleurs, des citations de ces jeunes résistants défilaient sur les grands panneaux vu précédemment (avec la bicyclette), par des diapositives, des visages et des mots, pour ne pas oublier.
Jeannine Lejard est une dijonnaise née en 1927 qui s'engage, comme son père, dans les jeunesses communistes et rejoint le Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France, où elle devient un agent de liaison inter-régional entre Paris, Reims Troyes et Dijon, puis entre Paris et Bordeaux où elle est arrêtée avec son responsable, à Paris, en juin 1944. Elle est transférée à la prison de Bordeaux puis déportée à Dachau puis à Ravensbrück où elle meurt, à 18 ans, le 15 avril 1945. Sur cette photo on peut voir son ourson et son portrait sur son lit de mort réalisé par Aat Breur-Hibma ; une artiste néerlandaise détenue aussi à Ravensbrück.
Portrait et ceinture de Joseph Chwalsky ; née en 1925, avec sa mère, il participe aux actions du réseau POWN MONICA (réseau de résistance polonaise en France) à Roche-La-Molière dans la Loire. Dans leur ferme située à l'écart du quartier des mineurs de Beaulieu, ils cachent des polonais chargés de la "radio". Repérés ou dénoncés, Joseph et deux voisins étrangers à l'affaire sont arrêtés par la Gestapo le 26 avril 1944, transférés au siège de la Gestapo de Saint-Etienne puis envoyés à la prison de Montluc à Lyon. le 16 juin 1944, il est extrait de sa cellule et emmené avec 27 autres prisonniers, dont l'historien Marc Bloch, à Saint-Didier-du-Formans, dans l'Ain, où ils seront tous fusillés. La ceinture est le témoin des 53 jours de détentions du jeune Joseph Chwalsky.
Pour terminer sur cette exposition j'aimerai vous raconter l'histoire touchante de la robe de Janine Brûlé.
La robe présentée dans le cadre de l'exposition est une reproduction, de 2008 par Nathalie Giraud, c'est une évocation. Louis Brûlé, le papa de la jeune Janine, entre au Front National en 1942 et participe avec Pierre George et Jean Poirier à la création de la dernière compagnie de FTP de Franche-Comté. Le 16 mai 1944, Louis est arrêté à Champlitte puis incarcéré à Vesoul, Besançon, puis Belfort, il est déporté et classé "NN", les tristement célèbre "Nuits et Brouillards", ceux que le régime nazi veut faire disparaître à tout prix, dans le silence, au camp du Struthof vers Strasbourg. En septembre 1944, il est déporté à Dachau puis Haslash et Vaihingen jusqu'en janvier 1945. Il survit à l'horreur des camps et meurt, peu de temps après la libération du camps de Vaihingen, avant son rapatriement. Son unique fille, Janine, l'attendait sur le quai de la gare de Chalindrey à la libération avec cette robe aux couleurs du drapeau tricolore, ornée d'une croix de Lorraine. Les cendres de Louis Brûlé reviendront à Champlitte qu'en 1955.
Je vous encourage vivement à voir cette expo qui se tient jusqu'au 26 mai 2019
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Pour clore mon article sur cette exposition et ma visite au CHRD, je vous partage mes quelques photos de la collection permanente du musée, avec quelques commentaires explicatifs.
Les restrictions alimentaires et les tickets de rationnements ne suffisent pas à subvenir aux besoins nécessaires pour les enfants, souvent les mères se sacrifient pour eux, mais parfois elles se rebellent contre le régime de Vichy, comme le montre ces tracts pour encourager une manifestation de femmes lyonnaises.
Carte d'identité et fichage par la police française de Denise Goldstein, parce qu'elle est juive.
Comme je suis un étudiant en Histoire de l'Art et Archéologie, j'ai été triste de voir cet exemple de collaboration culturelle avec le régime de Vichy et l'Occupant.
Principaux organes de presse de la résistance
Radio de transmission
Brassard FTPF
Portraits de résistants dont certains étaient membres du bataillon "Carmagnole"
Divers armes utilisées par les résistants issues souvent des largages alliés dont l'emblématique mitraillette Sten Mark.
Les restrictions alimentaires et les tickets de rationnements ne suffisent pas à subvenir aux besoins nécessaires pour les enfants, souvent les mères se sacrifient pour eux, mais parfois elles se rebellent contre le régime de Vichy, comme le montre ces tracts pour encourager une manifestation de femmes lyonnaises.
Carte d'identité et fichage par la police française de Denise Goldstein, parce qu'elle est juive.
Comme je suis un étudiant en Histoire de l'Art et Archéologie, j'ai été triste de voir cet exemple de collaboration culturelle avec le régime de Vichy et l'Occupant.
Radio de transmission
Brassard FTPF
Portraits de résistants dont certains étaient membres du bataillon "Carmagnole"
Divers armes utilisées par les résistants issues souvent des largages alliés dont l'emblématique mitraillette Sten Mark.
Ici sont présentés de nombreux tampons permettant la falsification des documents officiels, à droite, on peut voir une fausse carte d'identité.
Portraits de déportés
Un pyjama rayé appartenant à un déporté catégorisé comme "opposant politique" avec son triangle rouge et son matricule.
Pour clore la visite, le CHRD a restitué une ruelle, un habitat et une cave des années 1940's avec de nombreux objets de cette période, ce qui permet aux visiteurs de mieux saisir cette partie de notre Histoire.
Presse clandestine
Portraits de déportés
Un pyjama rayé appartenant à un déporté catégorisé comme "opposant politique" avec son triangle rouge et son matricule.
Pour clore la visite, le CHRD a restitué une ruelle, un habitat et une cave des années 1940's avec de nombreux objets de cette période, ce qui permet aux visiteurs de mieux saisir cette partie de notre Histoire.
Presse clandestine
Cet article est long mais il était nécessaire pour non seulement vous présenter l’exposition "Génération 40" mais aussi pour rendre hommage à tout ceux qui ont, vécus, combattus, souffert, tous ceux qui sont morts, lors de ces années noires de notre Histoire ; ne jamais oublier
Je vous rappelle les articles de mon amie Savoir d'Histoire pour en voir plus sur cette superbe exposition qui a lieu jusqu'au 26 mai 2019 !
A bientôt,
Salve !
Je vous rappelle les articles de mon amie Savoir d'Histoire pour en voir plus sur cette superbe exposition qui a lieu jusqu'au 26 mai 2019 !
A bientôt,
Salve !
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